6 Août 2014
LES Chiffres du chômage de juin 2014 SONT
CATASTROPHIQUES
Pas de trêve estivale !
Arrêtez le massacre !
Malgré:
* Les emplois aidés, dont le coût est estimé à 2 Milliards d’Euros
* Le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), dont le coût est estimé à : 10 milliards en 2014 pour atteindre les 20 milliards en 2017.
* Le « pacte de responsabilité » et son lot d’aides diverses à hauteur de 40 milliards d’euros pour les entreprises,
Le nombre de demandeurs d’emploi continue sa hausse en juin pour atteindre 3 398 300 en catégorie A.
Ce sont 9 400 chômeurs qui sont venus grandir les rangs de pôle emploi soit 0,3 % de plus. Si l’on prend les catégories A, B, C, ce sont 23 000 demandeurs d’emploi supplémentaires qui sont dans la galère.
Au total, 5 043 200.
Le chômage des jeunes baisse de 0,3%, grâce aux emplois aidés, ces faux emplois financés par les fonds publics, qui améliorent artificiellement les statistiques et aggravent les déficits sans générer de la croissance économique
Le chômage des seniors continue d’augmenter de 0,9% soit + 11,5% sur un an.
Il faut revenir à l’âge légal de départ en retraite à 60 ans, reconnaître la pénibilité par un départ anticipé en retraite avant 60 ans et encadrer les ruptures conventionnelles.
Le chômage de longue durée progresse de 0,4% soit + 9,8% sur un an.
Lors des négociations de la convention d’assurance chômage, la CGT avait revendiqué une mesure particulière pour cette catégorie, notamment par des nouveaux dispositifs de formation les concernant, le MEDEF les a rejetées d’un revers de main.
La CGT n’a de cesse de demander qu’une autre politique soit mise en place, notamment,
* en conditionnant les aides aux entreprises,
* en les contrôlant et en sanctionnant celles qui ne respectent pas les règles,
* ainsi que par une politique de la demande en revalorisant le travail pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés.
Cela passe par une revalorisation du SMIC, des minimas sociaux, des pensions et de tous les salaires et par une politique volontariste de formation, la reconnaissance des qualifications et l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment salariale
Ce sont des mesures de ce type qui permettront de constater une reprise de l’activité et de la croissance.
C’est tout le contraire qui est mis en place avec l’austérité qui conduit les peuples qui y sont contraints à plus de recul sociaux, une misère toujours plus grande et une sortie de crise qui n’apparaît pas.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que la courbe du chômage ne se soit pas inversée et que les demandeurs d’emploi sont de plus en plus nombreux.
La CGT prépare la rentrée sociale.
Cette question de l’emploi sera au centre de ses préoccupations, non pas pour dénoncer mais pour continuer de proposer des solutions pour toutes celles et tous ceux qui sont victimes des politiques gouvernementales et patronales qui nous mènent dans le mur.
Les salariés doivent mesurer le besoin de peser dans ces choix. Nous les invitons à participer activement aux assemblées de rentrée qui se dérouleront dès le début du mois de septembre.